Dora : Protection, soutien psycho-social et réinsertion familiale des jeunes filles en situation de vulnérabilité

Dans un contexte de crise économique, politique et humanitaire sans précédent au Liban, 75% de la population est tombée sous le seuil de pauvreté. Plusieurs événements ont amené le pays dans cette situation : la corruption, la pandémie, l’explosion du port de Beyrouth, etc.
Au-delà des revenus, la pauvreté s’exprime également à travers le manque d’accès aux services essentiels, tels que la santé ou l’éducation. Selon une étude réalisée par les Nations Unies, 75% des jeunes filles interrogées déclarent ne pas avoir accès à des services extra-scolaires pouvant leur permettre de renforcer leur éducation. L’étude souligne également un taux élevé de décrochage scolaire chez les jeunes filles (23%) et une difficulté des familles à couvrir les frais de scolarité de leurs enfants. Sur les 10 écoles présentes dans le quartier, seules 3 sont des établissements publics gratuits.
Les Sœurs du Bon Pasteur sont présentes au Liban depuis 1893. Elles travaillent pour la protection et la défense des plus vulnérables, en particulier les femmes et les enfants faisant face à la pauvreté, la violence et l’injustice.
Le Centre Dora a été conçu comme une extension du foyer d’hébergement pour jeunes filles à Séhailé, qui accueille chaque année une cinquantaine de jeunes filles victimes de violences. Il vise à faciliter la réinsertion des jeunes filles dans leur famille, en offrant un soutien psychosocial de proximité, ainsi qu’une gamme d’activités pour contribuer à leur épanouissement et à leur bon développement. Ce projet contribue à la protection et à l’autonomisation des jeunes filles en situation de grande vulnérabilité grâce à une approche holistique.