Rapport final de l’Examen Périodique Universel de la République Démocratique du Congo
A l’occasion de l’adoption du rapport final de l’Examen Périodique Universel (EPU) de la République Démocratique du Congo (RDC), la Fondation Apprentis d’Auteuil International a assisté au Conseil des droits de l’homme au nom du REEJER et de la Fondation Apprentis d’Auteuil afin de connaître les différentes recommandations adoptées par le gouvernement de la République Démocratique du Congo et la future mise en œuvre concernant les droits des enfants, en particulier ceux des enfants en situation de rue.
En début de session, Monsieur André Lite Asebea, Ministre des droits humains, le Représentant de la RDC en cette 42ème session, a annoncé que le gouvernement acceptait, et par conséquent s’engageait à mettre en œuvre, 239 des 267 recommandations qui lui ont été adressées dont 52 sur les droits des enfants lors du passage de la RDC au troisième cycle de l’EPU en septembre 2019.
Il a rappelé que « la RDC est un pays post-conflit qui a eu à souffrir de ce qui a été qualifié de 3ème Guerre Mondiale en terre africaine et dont elle a réussi à se sortir grâce à l’inspiration profonde de son peuple pour la paix […] ». Toutefois, son Excellence Asebea a souligné, malgré une amélioration significative de la mise en place de structures pour la promotion et la protection des droits de l’homme au peuple, qu’il restait beaucoup d’efforts à fournir pour que celui-ci puisse jouir pleinement de ses droits et libertés.
Les principaux thèmes abordés lors de cet EPU étaient nombreux, néanmoins nous saluons la déclaration orale du Bureau International Catholique de l'Enfance (BICE) qui a évoqué la nécessité de protéger les enfants en situation de rue et rappelé l’importance d’une signature rapide du décret visant à mettre en place le Conseil national de l’enfant ainsi que de garantir aux enfants un accès inconditionnel et gratuit à la santé et à l’éducation.
Lors de la 33ème session du groupe de travail de l’EPU, l’ancienne Ministre des droits humains avait eu une attention toute particulière sur le phénomène des enfants dits «sorciers». Nous regrettons l’absence de mention spécifique à leur égard alors que 8 recommandations ont été adressées et acceptées par la RDC.
N’ayant pas pu nous exprimer à l’oral lors de cette 42ème session du Conseil des Droits de l’Homme, nous avons adressé par écrit notre appréciation du bilan de cet examen. Découvrez par ici notre declaration_orale_conjointe.pdf avec notre partenaire local en République Démocratique du Congo, le REEJER.