Dans plusieurs de nos projets, nous dédions un volet de nos actions au plaidoyer international. Si nos actions apportent un soutien crucial aux enfants et aux familles, la mise en œuvre de leurs droits ne peut se faire sans l’action des Etats.
Pour cela, nous accompagnons nos partenaires de terrain dans leurs démarches de plaidoyer nationales et internationales. En particulier, nous participons activement au mécanisme de l'Examen Périodique Universel (EPU), qui consiste à évaluer tous les cinq ans la situation des droits humains dans chaque pays membres de l'ONU. Ce sont les autres Etats qui procèdent à l’examen, en émettant des recommandations afin d’améliorer le respect des droits humains. Le rôle essentiel des acteurs de la société civile réside dans leur capacité à fournir des informations et des recommandations concrètes permettant à l’Etat d’améliorer la situation d’ici cinq ans.
Pré-session de l’EPU de la République du Congo
Cette semaine, notre partenaire au Congo, M. Likibi, Coordinateur national du REIPER, a pris la parole aux Nations Unies, lors de la pré-session qui réunit la société civile et les Etats examinateurs, pour leur présenter les conclusions de notre rapport alternatif et nos recommandations en faveur des droits des enfants.
M. Likibi s’est exprimé sur plusieurs sujets centraux, tels que le système de protection de l'enfance au Congo, la violence faite aux enfants, la justice pour mineurs, le droit à la santé et à l'éducation, et les droits des enfants autochtones, en situation de handicap et de rue.
« Au Congo, les châtiments corporels et les mauvais traitements perdurent, aussi bien dans les foyers familiaux, les écoles que dans les commissariats de police. Les actes de violences ne sont malheureusement que très peu dénoncés auprès des autorités, la population et les enfants n’ayant souvent pas connaissance de la loi. »
Durant cette semaine, notre équipe plaidoyer s’est entretenue avec des représentations diplomatiques de nombreux pays aux Nations Unies, afin de leur présenter nos constats et leur demander de porter nos recommandations à l’Etat congolais pour que demain, les droits de enfants soient une priorité pour le gouvernement.